Les trois méthodes sont conçues pour diminuer les difficultés de lecture d’apprenants dyslexiques. L’approche Orton-Gillingham est la plus ancienne des trois et les deux autres suivent ses principes mais avec des spécificités. Pour l’instant, seule la méthode Orton Gillingham est disponible en français, et la méthode Lindamood-Bell est accessible uniquement à Lausanne et à Genève pour des élèves francophones.

Orton Gillingham 

L’approche Orton-Gillingham a été développée dans les années 1930 et est toujours reconnue aujourd’hui comme étant l’une des méthodes les plus efficaces de rééducation pour la dyslexie.

Le Dr Samuel Orton avait remarqué que les apprenants dyslexiques avaient de grandes difficultés à apprendre à lire et à écrire selon les méthodes d’enseignement « traditionnelles » qui n’arrivaient pas à dépasser la barrière entre langage oral et langage écrit. Partant de l’idée que la connexion entre les aires visuelles et auditives du cerveau pourrait être moins fortes chez les dyslexiques, il a créé un enseignement intégrant toutes les aires associatives du cerveau.

C’est pour cela que l’enseignement de la lecture est multisensoriel dans chacune de ces trois méthodes. Cela signifie que l’on utilise tous les sens dans l’apprentissage afin d’établir une connexion entre les sons les lettres et les mots.

Lindamood-Bell

Fondé en 1986 par Nancy Bell et Patricia Lindamood, Lindamood-Bell est également un programme destiné aux étudiants aux troubles dyslexiques ou aux personnes présentant des difficultés de lecture. 

Ce programme offre des cours individuels dans ces centres qui se trouvent pour la plupart aux États-Unis, mais également à travers le monde, dont notamment un à Lausanne et un à Genève.